Dans les ateliers de couture, les ouvrières ont longtemps été appelées petites mains. Elles faisaient partie d’une hiérarchie à la tête de laquelle on trouvait la première et les secondes d’atelier.

 

  • Atelier Gustavo Lins

Les petites mains

Si au siècle dernier, la petite main était une ouvrière d’exécution, elle est aujourd’hui une ouvrière qualifiée.

La qualification, le seul moyen de trouver un emploi dans une industrie textile et un secteur de l’habillement en crise : dans les années 1950, la France comptait environ dix mille tailleurs. Aujourd’hui, selon la Fédération nationale des Maîtres-Tailleurs de France, on recense 150 ateliers répartis sur tout le territoire, principalement dans les grandes villes avec une forte concentration à Paris…. Source : INMA

Selon Sylvie Zawadzki, déléguée générale de la Fédération française de la couture, on ne compte plus guère que 200 couturières ou « premières mains qualifiées » dans les ateliers parisiens.
Source le Monde

Aujourd’hui, en Haute Couture, on ne parle plus de petite main mais de couturière tailleur dans les ateliers flou ou tailleur  –selon le type de vêtements confectionnés, souples ou structurés– depuis l’entrée en vigueur d’un nouvel accord signé dans le cadre de la convention collective qui régit les entreprises du secteur de la mode et de la haute couture.

Les secondes mains débutantes, puis qualifiées, les premières mains débutantes puis qualifiées ont laissé la place à l’appellation couturières tailleur.
Source : Haute couture

Mais les critères de la haute couture n’ont, eux, pas changé.

 Les maisons de haute couture doivent répondre à un certain nombre de critères : travail réalisé à la main dans les ateliers de la maison, deux ateliers, nombre d’employés, l’unicité de pièces sur-mesure, deux défilés dans le calendrier de la haute couture chaque année, nombre de passages par défilé (au moins vingt-cinq), utilisation d’une certaine surface de tissu.
Source : Wikipedia

Les formations

Des formations professionnelles en couture de type CAP ou BP sont enseignées en lycée professionnel. Des études post-bac sont également dispensées dans des écoles publiques et privées ainsi que des spécialisations, proposées, elles, du CAP au BTS.
(Voir ci-dessous)

Tout passe par l’apprentissage. Nous travaillons beaucoup avec St Roch [l’Ecole de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, initialement installée rue St Roch à Paris], qui propose de nombreuses formations, du modélisme au stylisme.
Source : Comment devient-on première d’atelier? // L’express

Métiers d’art et Haute Couture

Alors, pour le plaisir, le making of du défilé Chanel haute Couture et un film de 2011 présentant le savoir-faire de Dior : un aperçu du magnifique travail de ces petites mains –quoi qu’en dise la législation– qui me donne envie de devenir une souris pour me glisser entre étoffes et broderies.

Le savoir-faire des artisans des Entreprises du Patrimoine Vivant :

En savoir +

  • Le label Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV) est une marque de reconnaissance de l’Etat mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.
  • 12 maisons historiques qui perpétuent des savoir-faire liés à la haute couture ont été rachetées par Paraffection, une filiale de la maison Chanel et sont installées à Pantin (93) sous le nom des Métiers d’art Chanel.
S’abonner
Notifier de
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires