Imaginez Casino dans le milieu de la mode : vous avez la nouvelle mini série Netflix, Halston, tirée de la biographie du couturier américain, Simply Halston de Steven Gaines, avec Ewan McGregor dans le rôle titre !
https://www.youtube.com/watch?v=yCgdWHwEnrg
Halston n’est pas seulement un nom, le nom de l’enfant prodige de la mode américaine Roy Halston Frowick.
C’est aussi un style, celui d’un prêt-à-porter de luxe, identifiable par ses imprimés tie and dye, ses pièces iconiques près du corps, combinaisons, robes-chemises, sarongs, caftans, cousus dans des tissus innovants en paillettes, jersey de soie, cachemire ou microfibre ultrasuede.
C’est aussi la rencontre avec les muses, Liza (with a Z) Minnelli, Martha Graham, Elsa Peretti.
https://youtu.be/4ORBy8O52ZY
C’est aussi l’histoire d’une battle magnifique entre couturiers français et américains, un épisode véridique et méconnu qui eut lieu à Versailles en novembre 1973 avec un casting de rêve : Oscar de la Renta, Bill Blass, Anne Klein, Stephen Burrows et Halston pour l’équipe américaine ; Yves Saint Laurent, Hubert de Givenchy, Pierre Cardin, Emanuel Ungaro, et Marc Bohan pour Dior pour l’équipe française.
Spoiler : les Américains gagnèrent The Battle of Versailles Fashion Show.
https://youtu.be/6e1bJiQ6KW0?t=73
https://www.youtube.com/watch?v=lMyMNiIG-9E&t=15s
Mais c’est aussi la marque qui s’est attiré les foudres du monde de l’industrie de la mode en signant un incroyable contrat de licence avec la chaîne de grands magasins JCPenney pour des produits bon marché, vêtements, parfums, cosmétiques.
Et cela devint l’enfer. De contrats de licence en fonds d’investissement, le couturier Halston perdit son âme en signant des lignes de bagages, de moquettes ou de tissus et finit par perdre le droit de dessiner pour sa marque. Son nom. Et sa vie. Délayée dans les limbes du studio 54 et les lignes de coke. Il mourut du SIDA en 1990.