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La terre est bleue comme une orange

1er chapitre, Premièrement, du recueil « L’amour la poésie ». Paul Eluard. 1929.

1er chapitre, Premièrement, du recueil  » L’amour la poésie « .

Paul Eluard.

1929.

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.

 

 

 

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Salvador Dali, Gala, Paul et Nush Eluard, 1931
  • Paul Éluard, de son vrai nom Eugène Émile Paul Grindel (14 décembre 1895 à Saint-Denis – 18 novembre 1952 à Charenton-le-Pont ), est un poète français.
    A lire sur Un Jour Un Poème

 

 

 

 

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  1. Kumquat tree // Design mom
  2. Tapis rond Pasu Owly // Muskhane – Photo : Maeva Delacroix
  3. Via Pinterest @ginashihchen
  4. via Martha Stewart
  5. Affiche // Clare Byrne
  6. via mamienova
  7. Rustic Wedding in Napa // Once Wed – Photo: Scott Andrew Studio

 

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1 Commentaire
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Sylvain Foulquier
Sylvain Foulquier
5 années il y a

« La Terre est bleue comme une orange  » (dans « L’amour la poésie ») et « C’est la lune qui est au centre de la terre » (dans « Capitale de la douleur « ) constituent d’éblouissantes métaphores paradoxales incarnant l’essence même de ce qu’est le surréalisme. Des trouvailles aussi éblouissantes (qui possèdent une signification sensuelle ou érotique cachée) évoquent la peinture de Magritte ou de Max Ernst _ elles sont malheureusement très rares dans l’oeuvre d’Eluard, qui avait trop souvent recours aux poncifs.

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