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Prisunic : une expo et des rééditions

T’as été chez Prisu ? Voilà comment je continue à demander si le minot est passé chez Monop’ faire quelques courses ! Hé oui, les magasins Prisunic ont été fusionnés, en 1997, avec la chaîne Monoprix,  qui affiche toujours la même volonté de rendre le design accessible à tous.

T’as été chez Prisu ? Voilà comment je continue à demander si le minot est passé chez Monop’ faire quelques courses ! Hé oui, les magasins Prisunic ont été fusionnés, en 1997, avec la chaîne Monoprix,  qui affiche toujours la même volonté de rendre le design accessible à tous.

Prisunic a en effet démocratisé, dès la fin des années 1950, « le mobilier et l’habillement contemporains de qualité. « Le beau au prix du laid » devient le slogan officiel, créé par Denise Fayolle, directrice du bureau de style de 1957 à 1967. « *

L’enseigne impulse les premières collaborations avec des créateurs. S’y côtoient les grands noms du design et du graphisme parmi lesquels Terence Conran, qui participe au premier catalogue de vente en 1968 présentant mobilier, luminaire et vaisselle que l’enseigne, pionnière par sa formule de vente par correspondance, met habilement en scène.*

EXPOSITION « LE DESIGN POUR TOUS : DE PRISUNIC À MONOPRIX, UNE AVENTURE FRANÇAISE »

 

 

Une boutique

Au mois de décembre, sur le site de vente en ligne de Monoprix, quelques créations originales et rééditions de pièces Prisunic sont disponibles : une table en métal de Danielle Quarante, réalisée d’après un dessin jamais exploité par Prisunic à l’époque ; des motifs de Jean-Pierre Garrault provenant de ses archives personnelles des années 70, imprimés sur des affiches ou des foulards ; le fauteuil Apollo de Claude Courtecuisse, réédité en tissu.

Une exposition

Au même moment, se tient au Musée des Arts Décoratifs et jusqu’au mois de mai, une exposition intitulée « Le design pour tous : de Prisunic à Monoprix, une aventure française ». Cinq cents œuvres y sont présentées dans les collections permanentes du musée parisien.

  • La première partie de l’exposition, consacrée à Prisunic s’illustre par des collaborations majeures initiées avec des graphistes et designers que les catalogues de vente par correspondance diffusent entre 1968 et 1976.
  • Le second volet met en lumière les réalisations phares de créateurs invités par Monoprix en reprenant un thème cher à l’enseigne – l’objet du quotidien – à travers l’art de la table, l’assise et l’habillement.

 


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